Ubisoft aurait essayé – sans grand succès – de se faire racheter par d’autres grands groupes

Les fêtes de fin d’année sont terminées, mais ça sent clairement le sapin pour Ubisoft ! Selon Jeff Grubb, l’éditeur français aurait essayé de se faire racheter… et n’aurait eu pour réponse que des rires.

S’il faut généralement prendre les annonces issues de Twitter avec des pincettes, Grubb a plusieurs leaks avérés à son actif, et de telles rumeurs concernant Ubisoft circulent dans le milieu depuis plusieurs mois. Assez ironique, quand on se rappelle que Yves Guillemot avait indiqué que l’entreprise avait les reins assez solides pour rester indépendante

 

Mais alors, pourquoi Ubisoft chercherait un acquéreur, et pourquoi tout le monde semble frileux ? La réponse est la même pour les deux questions : une prévision de croissance négative, boostée par de trop nombreux problèmes structurels.

Concrètement, la « formule Ubisoft » appliquée sur tous ses jeux fait que le groupe n’édite quasiment que des jeux insipides, reprenant les mêmes codes et sans réelle identité. Qui peut encore être excité pour les prochains Assassin’s Creed, ou voir Avatar : Frontiers of Pandora comme autre chose qu’une jolie démo graphique ? C’est triste, mais les productions d’Ubisoft peinent à exciter les joueurs comme les investisseurs. Entre les soi-disant leaks à répétition, les remakes douteux ou les nouveaux projets insipides, l’actualité vidéoludique de l’éditeur sur ces dernières ressemble à une mauvaise blague.

Parallèlement, l’entreprise est engluée dans de bien trop nombreuses polémiques relatives à des cas de harcèlement sexuel. Au-delà de l’aspect moral, cette décennie a déjà montré combien de telles histoires sont dommageables sur la réputation, et tendent à se concrétiser par des boycotts et des ventes décevantes. La réaction d’Yves Guillemot, qui a été de faire sauter plusieurs cadres sans assumer de réelle responsabilité, n’a pas réellement susciter l’unanimité. Ajoutons à cela des jeux qui ne ne semblent plus jamais arriver (le récent décalage de Skull & Bones est un parfait exemple, de même que le développement chaotique de Beyond Good and Evil 2), et l’avenir d’Ubisoft n’est pas particulièrement radieux, bien au contraire.

Mais alors, qu’est-ce que l’éditeur français va faire ? Les options ne sont pas bien nombreuses, et se résument grosso modo à un changement de direction radicale. On entend par là la direction hiérarchique, puisque la famille Guillemot semble totalement déconnectée de la réalité. Et puis, bien entendu, un changement de cap : se recentrer sur quelques licences, et les développer avec des jeux ayant une identité propre ; retrouver ce qui faisait le charme d’Ubisoft au début de ce siècle, pour abandonner la production continue de jeux insipides qui se ressemblent tous dans la médiocrité.

Et au pire du pire, on imagine que Sony ne sera pas contre un rachat pour renforcer son catalogue d’exclusivités !

Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

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