The Witcher 4 : qu’attendre du Kovir, cette nouvelle province aux nombreuses richesses

La démo technique de The Witcher 4, révélée lors du State of Unreal 2025, a fait plus que simplement raviver l’excitation autour de la saga : elle a ouvert une fenêtre saisissante sur Kovir, cette région du Nord longtemps restée dans l’ombre malgré sa puissance économique. Si CD Projekt Red voulait nous faire rêver, le contrat est déjà bien rempli. Ne reste plus qu’à voir si le jeu final sera à la hauteur d’un univers qui s’annonce aussi majestueux que mortel.

 

  • Kovir, le royaume de l’or et de la glace

Pour les lecteurs des romans de Sapkowski, Kovir n’est pas un mystère, mais c’est la première fois que ce royaume apparaît de façon concrète dans un jeu. Située au nord des Royaumes du Nord, Kovir est une monarchie prospère, célèbre pour ses mines de métaux rares, ses terres gelées, et ses ports marchands qui rivalisent avec ceux de Novigrad. C’est un territoire riche, fier et… égoïste, souvent moqué pour son isolement autant que craint pour sa puissance.

La capitale Lan Exeter, que l’on aperçoit dans la démo, est une ville côtière perchée entre falaises battues par le vent et canaux gelés. L’architecture mêle forteresses en pierre grise, ponts suspendus et docks animés. Déjà, les détails sont bluffants : fumée sortant des cheminées, marchands hurlant au marché, chiens errants fouillant la neige sale. Le tout tourne en 60 fps, ray tracing activé, sur une PS5 — et ça pique les yeux, dans le bon sens.

Mais Lan Exeter n’est qu’un début. Les connaisseurs du lore espèrent voir apparaître Hengfors, le centre de la Ligue du même nom, Talgar, ville de garnison en altitude, ou encore les campements miniers de Zelea, plus sombres et plus violents. On peut aussi imaginer des passages dans les chaînes de montagnes bordant la mer de l’Est, peuplées de créatures inédites. Et pourquoi pas, soyons fous, des excursions en mer vers Narok, ou au cœur de la fameuse université de Lan Exeter, où magie et savoir cohabitent tant bien que mal.

 

  • Ciri, Kelpie, et une histoire à écrire

Pour la première fois dans un titre principal, Ciri devient l’héroïne centrale. Exit Geralt (en tout cas comme personnage jouable), et bonjour à la descendante d’Emhyr. Accompagnée de Kelpie, sa monture issue d’une autre Sphère, elle sillonne Kovir avec cette même intensité mi-fugueuse mi-guerrière qu’on lui connaît.

La démo la montre explorant un col enneigé, sabre au poing, traquant une créature invisible. On la voit aussi converser avec un noble mystérieux dans un banquet de Lan Exeter — un certain Tankred Thyssen, prince héritier de Kovir, peut-être ? Si l’on suit les romans, ce dernier avait des vues sur Ciri pour des raisons autant politiques que dynastiques… Il ne serait pas surprenant que le jeu explore cette zone grise entre diplomatie, manipulation, et choix narratifs.

Kelpie, de son côté, n’est pas en reste. Le cheval a reçu une attention toute particulière : gestion de la fatigue, interactions réalistes avec l’environnement, et même des mécaniques de fuite dimensionnelle (oui, oui). Il pourrait même servir à accéder à d’autres plans, via les pouvoirs innés de Ciri — spéculation, certes, mais crédible au vu de ce que CDPR sait faire en matière de design systémique.

 

  • Gameplay, politique et promesses

Côté gameplay, CD Projekt promet une approche plus vivante : cycles jour/nuit impactant les événements, PNJ réactifs à vos choix, quêtes aux conséquences visibles. La rumeur évoque aussi un système de contrats plus poussé, avec négociation, rumeurs à recouper, et véritables traques plutôt qu’une simple cible marquée sur la carte.

Les options de romance, jugées trop rigides dans The Witcher 3, seraient désormais « significatives » et « non linéaires », selon les mots du studio. Autrement dit : pas de check-list de cœurs à remplir, mais des relations qui évoluent selon vos actions et vos paroles. Les fans espèrent également un retour du Gwynt — pas encore confirmé, mais une scène de taverne dans la démo montre clairement des cartes posées sur une table

Enfin, la présence discrète de Geralt dans un caméo visuel (un portrait dans une salle noble ?) alimente les rumeurs. Sera-t-il une voix de sagesse ? Un souvenir douloureux ? Ou… autre chose ? Mystère. Ce qui est certain, c’est que The Witcher 4 ne renie pas son passé, mais entend bel et bien écrire un nouvel âge pour la saga.

 

 

 

 

Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

Laisser un commentaire