[TEST] Freeblade, la rédemption de Games Workshop

Depuis quelques années, Games Workshop rime malheureusement avec « jeux smartphones pas tip-tops plein d’achats intégrés » ; ah, qu’elle semble loin l’époque des Dawn of War ! Même si Storm of Vengeance nous avait vaguement convaincu grâce un système de jeu original quoique répétitif, les récentes moutures issues de l’univers Warhammer 40,000 sont globalement décevantes. Pixel Toys s’attaque pourtant à un gros morceau en proposant un TPS dans lequel on incarne un Imperial Knight.

 

Une histoire… plutôt présente !

 

Les jeux smartphones Warhammer 40,000 actuels ont généralement une trame de fond grossière, à peine ébauchée et pleine de clichés ; si ces derniers sont un peu présents (à croire que Lucius est le seul nom dans tout l’Imperium…), on remarque néanmoins que Pixel Toys a fait un effort considérable : au début de l’histoire, vous êtes un Imperial Knight esseulé après la destruction de sa maison, due à un raid des forces du Chaos. Vous rejoignez alors les Dark Angels dans une quête de vengeance effrénée, qui vous verra affronter aussi bien les sbires de Khorne que des Orks.

On est loin d’avoir un scénario à la Dan Abnett, certes, mais le studio a intelligemment surfé sur la popularité des Imperial Knigts pour pondre une histoire qui tient globalement la route. Si les World Eaters représentés ne sont pas des plus fidèles, un certain effort a été au niveau des véhicules et des liés – on remarquera par exemple le Helldrake, pas toujours célèbre mais bien intégré ici.

 

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Un gameplay prenant

 

D’un point de vue purement design, les Imperial Knights en imposent, personne ne peut le nier. Pixel Toys a remarquablement été fidèle à ce trait, offrant de nombreuses possibilités d’équipements : le « wargear », tel qu’il est appelé, s’axe autour de plusieurs pièces d’armures et armes de niveaux différents ! On peut également les améliorer et ou en forger de nouvelles grâce aux différentes ressources disponibles.

Lorsqu’il s’agit de pulvériser des ennemis, les différents types d’armes se prennent facilement en main – notamment grâce à la technologie 3D Touch des derniers iPhones. Et quant aux ennemis eux-mêmes, justement, ils offrent des challenges variés : les vicelards Bombas Orks lâcheront des bombes destructibles depuis le ciel, tandis que les sergents des space marines du Chaos inspireront leurs troupes, lesquelles infligeront donc plus de dégâts. Au fil du temps, vous débloquerez de nouveaux marquages/emblèmes, lesquels vous conféreront telle ou telle aptitude.

Les missions de campagnes peuvent être accomplies en différents modes, qu’il s’agisse de celui où il faut finir la mission le plus rapidement possible, ou encore lorsqu’il s’agit de détruire huit générateurs d’énergie en subissant le feu des Orks. En plus de cela, d’autres missions originales cassent la routine. On attend néanmoins avec impatience le multijoueurs, seul le classement des missions permettant de se mesurer aux autres.

 

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Freemium ? Non alors !

 

Les jeux sur smartphone, et en particulier ceux labellisés « Games Workshop », sont friands des achats intégrés, lesquels sont bien souvent nécessaires pour progresser arrivé à un certain point. Étonnamment, Pixel Toys rend le jeu agréable en lui-même, l’argent réel donnant certes un coup de pouce bienvenu et des améliorations des plus stylées, mais sans les rendre incontournables. De plus, il est tout à fait possible d’obtenir gratuitement des bonus/ressources supplémentaires en regardant des vidéos pendant une trentaine de seconde, ce qui est un modèle économique très intéressant et ne nuit pas à l’expérience de jeu !

 

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Les graphismes…

 

Petit bémol, parce qu’il en faut un : les graphismes. Encore une fois, c’est extrêmement jouissif d’incarner un Imperial Knight très détaillé avec des couleurs chamarrées, mais on regrette que les textures ne soient pas plus détaillées. L’ambiance et la direction artistique sont bonnes, mais on ne peut s’empêcher de penser à la PSP en voyant le peu d’efforts faits sur les graphismes.

 

 

On a aimé :

  • La campagne scénarisée
  • Le système de progression travaillé
  • Tout casser avec un Imperial Knight

 

On a moins aimé :

  • Les graphismes bâclés
  • Les quelques clichés

 

 

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Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

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