L’organisation derrière l’E3 revient avec un nouvel événement, mais cette fois-ci axé sur les professionnels

Le roi est mort... vous connaissez la suite

L’Electronic Entertainment Expo, plus connue sous le nom de E3, a définitivement fermé ses portes en 2023, alors que le Covid-19 et les événements propres de différents éditeurs se sont avérés trop lourds à supporter.

Mais l’Entertainment Software Association, qui organisait l’E3, est toujours en vie et pleine de projets. C’est dans cette optique que vient d’être dévoilé Iicon (avec deux « ii » en tant que premières lettres). Doug Bowser, le président de l’ESA, explique la volonté derrière ce nouveau projet : « L’Entertainment Software Association et ses entreprises membres font partie des innovateurs et des leaders qui façonnent l’avenir de la culture, des affaires et des relations humaines. C’est un rôle naturel pour l’ESA d’accueillir et de soutenir un événement qui favorise un échange ouvert de nouvelles idées avec nos pairs leaders de l’industrie. L’Iicon rassemble des acteurs du changement issus de tous les secteurs d’activité afin d’imaginer comment les forces de l’industrie du divertissement interactif peuvent ouvrir de nouvelles perspectives« .

Il ne s’agit donc pas d’un événement grand public mais plutôt B2B, où les professionnels de l’industrie pourront librement échanger sur les performances passées et futures des jeux vidéo. C’est déjà en soi ce que fait la Game Connection mais aussi, dans une moindre mesure, la Gamescom. L’idée est donc pour Iicon de devenir un rendez-vous de référence, attirant les grands noms qui donneront naissance à nos jeux préférés… ou détruiront les licences de nos enfances par appât du gain. Ah, les joies de la vie !

Si la fin de l’E3 est également celle d’une ère, il est toutefois intéressant de noter que cela pourra potentiellement donner à l’ESA la possibilité de se recentrer sur son mandat originel. Récemment, l’organisation a publié un communiqué en prenant position contre les « tariffs » de Donald Trump, sanctions économiques pouvant avoir un impact néfaste sur les jeux vidéo et leurs consommateurs. Sans entrer dans un long débat politique, il est donc possible que l’Entertainment Software Association se recentre sur ses activités de lobbying, utilisant son influence – et son carnet d’adresses – pour protéger les intérêts des consommateurs.

En tout cas, c’est ce qu’on peut espérer.

 

 

 

Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

Laisser un commentaire