Le « journalisme vidéoludique » est un sujet qui revient souvent, et rarement sous une lumière positive.
Nombreuses sont les raisons, et l’une d’elles est clairement la philosophie derrière la review de ARC Raiders réalisée par Eurogamer. Ecrit par Rick Lane, ce test attribue deux étoiles sur cinq à cet extraction shooter qui cumule sur Metacritic 85/100 de moyenne par différents médias. La raison d’une note aussi basse ? La review de M. Lane est plus une diatribe politique qu’autre chose, où son aversion pour l’intelligence artificielle prend le pas sur tout appréciation d’ARC Raiders en lui-même.
Le truc, c’est que l’utilisation de l’IA par Embark a toujours été publique, mais également mesurée. Eurogamer s’attaque ici au bien connu « text-to-speech » qui permet de transformer l’écrit en audio ; dans ce cas précis, cela permet aux joueurs de pointer un objet sans devoir enregistrer un millier de lignes avec pour seul changement un mot. Il est également important de noter que les doubleurs concernés ont donné leur accord pour que leurs voix soient utilisées, et ont été payés en conséquence.
Par ailleurs, le fait que Embark ait utilisé l’IA pour améliorer les animations de ses bots (les ennemis du jeu) est largement plus positif que négatif : c’est un outil utilisé par les animateurs qui leur permet de faire un travail beaucoup plus qualitatif.
In fine, le pseudo-test d’Eurogamer décrédibilise toute l’industrie, mais est également inutile pour les personnes qui souhaiteraient un avis sur le jeu. Mais lorsqu’on sait que M. Lane a mieux noté Concord que ARC Raiders, on se dit que la crédibilité est peut-être depuis longtemps absente…

