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Ubisoft Singapore sous le coup d’une enquête, entre autre pour harcèlement

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LOS ANGELES, CA - JUNE 11: Justin Farren, Creative Director at Ubisoft Singapore, reveals 'Skull & Bones' during the Ubisoft E3 conference at the Orpheum Theater on June 11, 2018 in Los Angeles, California. The E3 Game Conference begins on Tuesday June 12. (Photo by Christian Petersen/Getty Images)

Les mauvaises nouvelles se succèdent pour Ubisoft, au rythme des révélations : c’est désormais son antenne de Singapour qui est sous le coup d’une enquête de la Tripartite Alliance for Fair and Progressive Employment Practices. Cela fait suite à un article de Kotaku paru le mois dernier, qui mettait en exergue d’importantes inégalités dans le studio.

Ainsi, si Ubisoft déclare que « 40% des postes d’experts et de seniors sont singapourien ou de résidents permanents« , les employés ont indiqué que le Français était la langue majoritaire, créant ainsi des barrières et des clubs fermés au sein de l’entreprise. Un « plafond français » est également évoqué, ce qui empêcherait les natifs de progresser à travers la hiérarchie. D’autres studios aux employés internationaux, comme CD Projekt Red par exemple, se font en général un point d’honneur à ce que l’anglais soit privilégié, afin que personne ne soit laissé sur le carreau.

Par ailleurs, le journal The Straits Time rapporte que des cas d’agressions sexuelles ont été rapportés, avec une possible plainte à venir. En France, Ubisoft et plusieurs cadres ont récemment été attaqués en justice suite à ces nombreuses accusations.

L’éditeur français est dans la tourmente depuis plusieurs mois, surtout au niveau de ses implantations françaises et canadiennes. La lumière apportée sur Ubisoft Singapore montre que le problème est bien mondial, avec une volonté de résolution très faible ; par ailleurs, et ce ne sont que des conjectures, ce management peu efficace peu expliquer les retards de Skulls & Bones, dont les nouvelles se sont faites très rares depuis l’annonce du jeu.

La TAFPE a indiqué que son enquête se poursuivait, en attendant d’éventuelles actions judiciaires.

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