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[TEST] The Outer Worlds, un début de mythe réussi pour Obsidian

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Obsidian Entertainment a annoncé The Outer Worlds, un RPG en monde ouvert qui, surtout, porte la promesse d’une nouvelle licence ; la hype a été présenté dès le début, tant de par les trailers successifs que par la qualité historique d’Obsidian. Le nom du studio reste profondément attaché à la saga Fallout, mais avec le support du label Private Division, une nouvelle ère est sur le point de commencer. Sera t-elle porteuse de succès ou d’échecs ? La réponse dans notre test ci-dessous !

 

 

Les open worlds modernes ont l’avantage de nous faire découvrir de nombreuses contrées inexplorées, où les divisions artistiques de chaque studio s’en donnent à cœur joie. Forcé est de constater que le système Halcyon, colonie sauvage et bancale de la Terre, sait offrir son exotisme comme il faut. Les panoramas célestes sont particulièrement saisissants, puisque les cycles jour/nuit mettent constamment en valeur des planètes et autres ceintures d’astéroïdes au milieu des étoiles. On a vraiment la sensation, en regardant le ciel, d’être un infime rouage dans un univers sublime.

Concernant les environnements en eux-mêmes, la couleur semble avoir été le mot d’ordre. Mes premières minutes dans le jeu m’ont fait découvrir une flore chamarrée, qui détonne sur un ciel azur – le paradis semble s’offrir à nous, en sommes. Les vaisseaux spatiaux, stations comprises, offrent une esthétique à la Star Wars : des technologies nouvelles mais pourtant usées, donnant un réalisme et une histoire à l’ensemble. Edgewater, la ville que l’on découvre au début, est un excellent résumé de l’esprit du jeu, mais je ne vous en dis pas plus. Vous découvriez ça passé le cimetière, juste avant le grand complot des robots…

 

 

 

 

C’est probablement ici que Obsidian montre son histoire d’amour passionnée avec Fallout, mais aussi ses difficultés à se séparer de la saga. Nous avons ici un système de combat simple, efficace… et déjà vu. Il n’est pas forcément nécessaire de changer une recette qui marche, mais mine de rien, on a souvent l’impression de jouer à un remake de New Vegas avec un joli reskin, ce qui n’est probablement pas l’effet recherché. Types d’armes, inhalateurs de santé, corps-à-corps, système de zoom… Obsidian a repris une recette déjà éprouvée, sans prendre le risque appréciable de l’améliorer.

Même système du côté des compagnons, ceux-ci ayant leurs spécificités propres et un système de dialogues toutefois savoureux. Nous avons des consoles permettant d’améliorer/crafter/démonter des armes et des armures, moyennent une certaine somme d’Octos, la monnaie du jeu. Les consommables sont aussi nombreux et variés, avec des spécialités comme le sauthon.

 

 

 

 

Encore une fois, l’annonce colorée de The Outer Worlds nous promettait un nouvel univers à découvrir, et si le gameplay est assez fade, le système Halcyon et ses protagonistes sont délicieux. Le héros sans passé, élu solitaire face à un milliards de dangers, est une recette éculée, c’est vrai ; Obsidian la sert pourtant sans prétention et avec une certaine dextérité. L’Espoir est un ancien vaisseau de colonisation perdu, relégué au rang de légende. Nous en incarnons pourtant l’unique survivant, épaulé dans sa quête de justice et de réponses par Phineas Wells, un scientifique/hors-la-loi pas forcément tout seul dans sa tête qui rappelle assez Rick, de la célèbre oeuvre Rick & Morty.

A partir de là, nous rencontrerons des personnages tous plus décalés – et pourtant crédibles – les uns que les autres, dont certains deviendront des alliés. Les dialogues sont vraiment bien tournés, et amènent avec humour les problématiques qui rongent le système Halcyon : la pauvreté, le manque de médicaments et surtout, la domination oppressive des grandes entreprises.

A l’image de la direction artistique, l’écriture des personnages et de l’univers est donc explosive, déployant en égale mesure humour et ingéniosité. Obsidian Entertainment a bâti ici un très bon jeu mais surtout, des bases solides pour une licence potentiellement prometteuse.

 

 

 

 

On a aimé :

 

On a moins aimé :

 

 


NOTE FINALE


80 / 100


 

 

 

 

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