Lors de la Gamescom 2025, Rebel Wolves et Bandai Namco ont levé le voile sur plusieurs facettes de Blood of the Dawnwalker. Si les parallèles avec The Witcher 3, son illustre prédécesseur spirituel, sautent rapidement aux yeux, le titre cherche clairement à tracer sa propre voie – et il y a matière à le distinguer. Nous avons pu assister à une présentation d’environ quarante-cinq minutes, qui reprend la quête dans l’église montrée il y a quelques mois… mais avec un twist !
Oubliez le héros charismatique qui traverse les campagnes pour sauver un village contre une généreuse récompense. Pas de séduisant séducteur, pas de place pour la romance. Dans Blood of the Dawnwalker, on incarne Coen, un simple paysan – ou forgeron, selon les points de vue – pris dans une histoire qui le dépasse. Victime d’une transformation vampirique inachevée, il est condamné à vivre entre deux mondes : humain le jour, vampire la nuit. Une dualité qui nourrit directement le gameplay.
Ainsi, les journées permettent à Coen d’utiliser son épée et ses compétences humaines, tandis que la nuit déchaîne ses griffes et ses pouvoirs vampiriques. Cette alternance influence profondément la progression : s’introduire quelque part de jour ou de nuit ne mènera pas aux mêmes conséquences, et certaines informations ou récompenses ne se dévoileront qu’à un moment précis.
Contrairement aux épopées chevaleresques habituelles, Coen ne cherche ni gloire ni reconnaissance. Son but est plus intime : sauver sa famille des griffes de Brencis, un vampire centenaire ancien sénateur romain. Mais le temps joue contre lui : il ne dispose que de 30 jours et 30 nuits pour accomplir sa quête… ou échouer.
La gestion du temps est au cœur de l’expérience. Chaque journée se divise en segments, et chaque action en consomme un certain nombre. Une confession proposée par un prêtre, par exemple, coûte deux segments. Refuser n’en dépense aucun, mais qui sait ce que Coen pourrait manquer ? Si l’exploration reste libre, certaines tâches annexes – comme désherber une tombe – rognent sur cette précieuse ressource, parfois au prix de lourdes conséquences pour Coen… et surtout pour sa famille.
Enfin, Rebel Wolves n’a pas ignoré les retours des joueurs suite à la présentation de juin dernier. Nombre d’entre eux critiquaient une caméra jugée trop proche du personnage. Lors de la Gamescom, Bandai Namco a rassuré en dévoilant trois angles de caméra ajustables, permettant à chacun de trouver son confort visuel.
