Ubisoft vient d’annoncer Project Q, qui est décrit comme un « un jeu de batailles d’arènes en PvP« . Ce n’est pas exactement le descriptif le plus clair du monde, et le fait qu’il n’y ait pas de vidéo de gameplay officielle n’aide pas trop non plus.
Ce FPS compétitif a été leaké l’année dernière, lors du piratage des bases de données de Nvidia, même si on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Heureusement, nos confrère anglophones de Exputer ont réussi à se procurer une vidéo de gameplay, qui semble être issue de l’alpha du jeu. Ce n’est donc pas forcément représentatif de ce à quoi Project Q ressemblera, mais ça peut déjà donné une idée intéressante !
Une certaine originalité bienvenue peut être remarquée dans le fait qu’il ne s’agit pas d’un FPS classique ; des capacités spéciales influent fortement sur le gameplay, et permettent de s’éloigner des classiques fusillades que l’on connaît déjà.
Ainsi, les Ailes d’Icare permettent de sauter haut et planer, tandis que la Bâton de Wukong offre un combo de techniques d’art martial. Cet aspect de corps-à-corps pourrait permettre au projet d’Ubisoft de se différencier de la concurrence, comme Overwatch 2 ou Valorant.
So, we heard you heard… 🤷
Introducing codename “Project Q”, a team battle arena letting players truly own the experience! The game is in early development and we will keep testing, so for now all you can do is register for upcoming tests: https://t.co/TMRKwiUzbJ pic.twitter.com/hZ40OkPdum
— Ubisoft (@Ubisoft) April 23, 2022
Cela dit, est-ce que ce sera suffisant pour séduire les joueurs ? Toujours en développement, Project Q vient d’ouvrir les inscription à une phase de bêta, même si aucune date précise n’a encore été annoncée. Sur les réseaux sociaux, la hype pour le jeu semble similaire à celle pour un meeting de Valérie Pécresse, ce qui n’est pas très engageant pour l’avenir.
Ubisoft a également tenu à clarifier que même si le descriptif du jeu invite les joueurs à « vraiment posséder leur expérience de jeu« , aucun NFT ne sera inclus. Malgré une controverse autour de sa plateforme Quartz, il faut reconnaître que l’éditeur français a eu le courage de vouloir profiter de cette innovation, et cristalliser sa communauté autour.