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Obsidian a conscience de la demande pour une suite de Fallout : New Vegas, mais travaille avec grand plaisir à ses propres licences

Depuis la sortie de Fallout: New Vegas en 2010, le nom d’Obsidian Entertainment reste indissociable de ce chef-d’œuvre des RPG narratifs.

Quinze ans plus tard, la question revient sans relâche : quand viendra la suite ? Les développeurs en rient presque puisqu’à chaque nouvelle annonce, Internet réclame un New Vegas 2. Pourtant, le studio californien n’envisage pas de retour immédiat dans le désert du Mojave. Pour rappel, la licence appartient certes à Bethesda, mais cette vénérable entreprise appartenant à Xbox depuis 2020, rien n’empêche Phil Spencer de demander un nouveau jeu Fallout à Obsidian !

Mais justement, Obsidian revendique (auprès de The Game Business) aujourd’hui une autre ambition qui est tout aussi louable, voire plus : celle de bâtir et de faire vivre ses propres univers. Depuis son intégration au sein de Xbox Game Studios, le studio a misé sur la création de licences originales, portées par une liberté artistique que ses dirigeants décrivent comme « joyeuse et soutenue. » Loin d’être un désaveu pour Fallout, cette orientation reflète une maturité nouvelle qui montre qu’après des années passées à enrichir des mondes appartenant à d’autres, Obsidian veut façonner les siens. Et si l’on en juge par l’aussi récent que excellent The Outer Worlds 2, c’est une excellent chose !

 

 

Microsoft, de son côté, n’impose aucune direction. Au contraire, les équipes affirment bénéficier d’un appui solide et d’une grande autonomie dans leurs choix créatifs. C’est donc par volonté, et non par contrainte, qu’Obsidian tourne pour l’instant la page des Terres Désolées. Et si l’on rejoint Feargus Urquhart qui ne serait pas contre faire un autre jeu Fallout, le PDG d’Obsidian a tout aussi raison d’être prêt à tourner la page pour viser l’avenir.

Pour les fans, l’attente demeure. Mais la perspective d’un retour à New Vegas n’est pas éteinte : elle flotte, comme une possibilité future, au gré des projets et des cycles créatifs. En attendant, Obsidian semble avoir trouvé sa propre voie — celle de la liberté, de la création, et du refus de la nostalgie comme moteur unique.

 

 

 

 

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