[JEU DE L’ANNÉE 2016] Blood and Wine, le DLC aux allures d’extension

2016 est sur le point de s’achever, et la rédaction a donc dû départager les sorties de cette année pour sélectionner la meilleure. Le choix a été compliqué, car les STR (comme Civilization VI et Total War : Warhammer) ou les FPS (comme Battlefield 1 ou Overwatch) ont été nombreux, et soutenus par d’importantes campagnes marketing. Ce dernier élément est généralement influent, dans le sens où les moyens déployés par les éditeurs sont conséquents et puissants.

Pourtant, depuis l’année dernière, c’est un petit studio qui fait des ravages médiatiques, non pas à coups de trailers vertigineux et de promesses étranges, mais bien de passion, de qualité et de travail. Ce studio, c’est CD Projekt Red, et sa grande oeuvre, c’est Blood and Wine !

 

  • Un DLC dans la suite logique

 

The Wicther 3 : Wild Hunt avait séduit par beaucoup de choses, mais si l’on doit en retenir une seule, ça sera probablement son contenu imposant. Une pléthore de personnages charismatiques, 136 km² à explorer, des donjons, des grottes et des lieux mystérieuses à n’en plus finir. Après un premier DLC (Hearts of Stone) à l’histoire magistrale, est arrivé Blood and Wine, qui s’apparente plus à une extension complète. Une région entière ajoutée, une histoire principale très riche, des quêtes annexes nombreuses et, bien sûr de nouveaux équipements de sorceleurs ! CD Projekt a mis le paquet niveau contenu sur ce DLC, chose plutôt rare de nos jours.

 

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  • Toussaint? What else ?

 

La promesse des trailers, celle que tout le monde a retenu, était bien entendu Toussaint ; cette région inspirée de l’Italie et de la Côte d’Azur offre un dépaysement saisissant et bienvenu après les sombres marécages de Velen, les rues suspectes de Novigrad et les froides forêts de Skellige. Des étendues verdoyantes à perte de vue, des constructions tapissées de chaux et un ciel azur, rien de tel pour le plaisir des yeux. Et si la nature est enchanteresse, les constructions humaines ne le sont pas moins. Beauclair, d’abord ; la capitale de Toussaint est un mélange délicieux d’architectures humaines et elfiques, où l’ambiance chaude contraste fortement avec Novigrad, encore une fois. Mentions spéciales à la vue depuis la plus haute terrasse, et au cimetière charmant, et plein d’easter-eggs.

Les étendues que vous explorez durant vos aventures regorgent de petits détails mais aussi de monstres variés, qui sauront vous prendre par surprise si vous vous laissez charmer par le soleil déclinant derrière les montagnes. L’un des ajouts les plus marquants de cette région est le principe de hanse ; des groupes imposants de bandits hautement organisés, retranchés dans des châteaux en ruines ou des lieux encore moins attrayants.

Bref, Toussaint est une région fabuleuse, mais avec son lot de dangers !

 

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  • Des quêtes et des vampires

 

Concrètement, la base de l’intrigue de Blood and Wine est un contrat de sorceleur, comme il y en a plein de dans le jeu. Mais celui-ci est haletant, une véritable enquête qui mène aux quatre coins de Toussaint. On y rencontrera la noblesse locale, des paysans et un vampire des plus agréables, en la personne de Emiel Régis Rohellec Terzieff-Godefroy – que les fans de la saga connaissent déjà bien. L’intrigue est puissante, les personnages captivants et la narration parfaite. Si l’aventure en elle-même est jouissive, elle paraît pourtant pâle à côté du combat final magistral, qui n’a rien à envier aux plus grandes réalisations hollywoodiennes, que ce soit au niveau des cascades ou de l’intensité. Un combat qui sera lui-même l’introduction d’une fin ; la fin de Blood and Wine, la fin de The Witcher 3 et, surtout, la fin des aventures de Geralt de Riv, boucher de Blaviken.

 

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Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

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