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Cyberpunk 2077 s’est vendu à 13 millions d’exemplaires, en comptant les remboursements

Malgré des débuts chaotiques, Cyberpunk 2077 semble bien se porter : plus de 13 millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde, et ce jusqu’à aujourd’hui. C’est via une communiqué officiel de CD Projekt que nous avons appris la nouvelle, et il y a de quoi être fier. Le record absolu est détenu par Grand Theft Auto V et ses 11 millions d’exemplaires en 24 heures. Cyberpunk 2077 semble être légèrement au-dessus ou au coude-à-coude avec Destiny premier du nom ; Activision n’ayant jamais donné de chiffre de ventes précis, il n’est pas impossible que le RPG polonais soit le meilleur démarrage de licence de l’Histoire. Le chiffre a de quoi impressionner, surtout qu’il prend explicitement en compte les remboursements sur toutes les plateformes, sauf en direct avec CD Projekt.

 

 

Le communiqué de presse est intéressant à bien des égards, mais c’est la dernière phrase qui pique l’intérêt : “Le directoire a décidé de révélé les informations ci-dessous sous la forme d’un communiqué, de par son impact potentiel sur des décisions financières“. C’est un tacle direct (et à la jugulaire) sur les possibles actions en justice, que certains fonds d’investissement et juristes envisagent de réaliser.

Dès son lancement, Cyberpunk 2077 avait déjà impressionné : rentable en moins de 24 heures, et nouveau record de joueurs simultanés sur Steam. Mais les couacs se sont accumulés, en particulier sur les consoles old-gen. Beaucoup de médias et d’influenceurs ont participé au bashing qui, en quelques heures, est tristement devenu la nouvelle mode des réseaux sociaux. Si le studio polonais a déjà commencé à pomper les patchs correctifs, l’attention s’est beaucoup focalisée sur des éléments plus compromettants, comme le fait que des développeurs, dès janvier 2020, avaient alerté sur l’état du jeu.

CDPR cite dans son communiqué l’article 17 de la loi européenne sur la Régulation des Abus de Marché, lequel concerne directement les informations divulguées dans un cadre marketing sur un produit en cours de vente ; ce pied-de-nez légal s’adresse donc à tout ceux qui accusent le studio d’avoir caché des informations sensibles dans le but d’arnaquer consciemment les clients. Malgré de véritables erreurs décisionnelles, le studio polonais souhaite ici montrer sa volonté de transparence à la communauté, tout en ripostant aux institutions financières qui souhaitent sa perte.

Well played, samouraïs !

 

 

 

 

 

 

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